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Consultations prébudgétaires

Il est essentiel de continuer d’investir en éducation

15 février 2021 13:53

Québec, le 15 février 2021 - À l’occasion du dépôt de son mémoire de consultations prébudgétaires au ministère des Finances, la Fédération des centres de services scolaires du Québec invite le gouvernement à poursuivre ses investissements et ses engagements dans le réseau de l’éducation, de consacrer l’éducation comme un pilier important de la relance post-pandémie et d’assurer le financement des dépensées liées à la pandémie de COVID-19 pour les centres de services scolaires.

« Le réseau public de l’éducation doit faire partie intégrante de la stratégie post-pandémie. Implantés dans chacune des régions du Québec, les centres de services scolaires offrent, en plus de la mission d’enseignement général des jeunes, des services de formation professionnelle, de formation aux adultes et de formation continue s’inscrivant dans une stratégie de relance économique. Maintenir les investissements en éducation, c’est maintenir 14 G$ injectés chaque année dans l’économie du Québec et de toutes les régions. En plus de faire des achats importants, les centres de services scolaires sont souvent parmi les plus importants employeurs de leur territoire », a précisé la présidente-directrice générale de la FCSSQ, Mme Caroline Dupré.

Parmi les recommandations de la FCSSQ, mentionnons la nécessité de continuer les investissements dans les bâtiments scolaires, les équipements et la formation en matière d’enseignement numérique et la valorisation de la profession enseignante. À ce propos, la Fédération propose au gouvernement de mettre en place un plan d’action visant à pallier la pénurie de main-d’œuvre dans le réseau scolaire. Elle demande également au gouvernement de prévoir un financement adéquat pour la mise en œuvre des règlements et des lois ayant un impact financier sur le réseau scolaire lorsque ceux-ci sont adoptés.

La formation professionnelle doit continuer d’être valorisée
La Fédération est très active dans le dossier de la relance économique et de la formation des chômeurs pandémiques. « Pour contrer l’impact de la pandémie et aider les personnes à retrouver des emplois, les centres de services scolaires pourront autoriser un plus grand nombre de formations de courte durée et d’attestations d’études professionnelles (AEP). Ces programmes permettront d’obtenir une formation initiale ou une spécialisation de qualité, dans un délai plus restreint. La formation professionnelle dans son ensemble doit continuer d’être valorisée et de se faire connaître, elle joue un rôle crucial dans la relance », a ajouté Mme Dupré.

En ce sens, la FCSSQ demande au gouvernement de faire en sorte que les élèves souhaitant s’inscrire à une AEP, en vue d’obtenir une diplomation, puissent avoir accès à ces programmes sans attendre que le financement soit disponible au centre de formation. Elle demande aussi la révision du mode de financement de la formation professionnelle et de la formation générale des adultes. Finalement, elle recommande de permettre l’accès à la formation professionnelle à temps partiel.

Dépenses liées à la COVID-19
Les centres de services scolaires sont préoccupés par la façon dont le gouvernement a assumé, jusqu’à présent, le remboursement des dépenses liées à la COVID-19. De fait, dès le printemps dernier, il aurait été opportun que le gouvernement crée un fonds de financement de la COVID-19 pour le secteur de l’éducation, fonds qu’il aurait pu bonifier en cours d’année, et ce, dans le but de couvrir les dépenses exceptionnelles engendrées par l’application des mesures sanitaires et autres mesures de soutien.

« Uniquement pour la période de mars à juin, nos analyses montrent un manque à gagner d’environ 254 M$, et ce, principalement en lien avec d’importantes pertes de revenus. Toutefois, puisque nous devrons vivre encore probablement plus d’une année complète dans un contexte de pandémie, les impacts financiers réels pourraient être beaucoup plus importants. Selon les états financiers des centres de services scolaires, environ la moitié d’entre eux a terminé l’année scolaire avec un déficit d’exercice au 30 juin 2020. Ces dépenses sont exceptionnelles, c’est pourquoi nous croyons qu’elles ne devraient pas être assumées par les dépenses d’exploitation des centres de services scolaires. Quant à l’aide fédérale de 432 M$, nous invitons le gouvernement du Québec à faire connaître le plus rapidement possible ses intentions quant à l’utilisation des sommes restantes, soit 347 M$ », a conclu la présidente-directrice générale de la FCSSQ.

La FCSSQ regroupe l’ensemble des centres de services scolaires francophones du Québec ainsi que le Centre de services scolaire du Littoral. Les centres de services scolaires veillent à la réussite scolaire de plus d’un million d’élèves en assurant des services éducatifs au primaire, au secondaire, en formation professionnelle et à l’éducation des adultes. La FCSSQ offre à ses membres des services en relations du travail, en ressources matérielles et informationnelles, en financement, en transport scolaire, en formation professionnelle, en services éducatifs aux jeunes et aux adultes, ainsi que de la formation. Conjointement avec le MEQ, la FCSSQ coordonne et dirige la négociation des matières nationales sectorielles des conventions collectives.

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Source :    
Caroline Lemieux
Directrice des communications et des affaires publiques
Fédération des centres de services scolaires du Québec
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